Quel avenir pour les coopératives d’habitation ?
Comment financer les utopies ou les économies alternatives ?
Comment développer la durabilité et le réemploi dans la construction ?
Comment habiter le vivant ?
Ça va discuter sec pendant deux jours avec des intervenant.e.s passionné.e.s et passionnant.e.s.
Samedi 28 septembre
14h30 – Table ronde
Le futur des coopératives d'habitation ?
En collaboration avec la Fondation Pavillon Sicli
Cette table ronde s’intéresse aux défis et aux opportunités qui façonnent l'avenir du modèle de l'habitat coopératif.
Les coopératives d'habitation offrent une alternative durable et solidaire face aux crises du logement et à la spéculation immobilière. Cette table ronde explorera les nouvelles tendances, telles que l'intégration des technologies vertes, les modèles de gouvernance participative, et les stratégies de financement innovantes. Elle s’intéressera également à de nouveaux modèles dans le grand Genève et aux futurs possibles de ces lieux.
Modération: Nairi Arzoumanian, architecte
avec
Isabelle Rey-Lefebvre, journaliste de renom spécialisée sur les questions de logement et autrice du livre Halte à la spéculation sur nos logements! (2024),
Caroline Marti, secrétaire générale du GCHG (Groupement des Coopératives d'Habitation Genevoises),
Daniela Liengme, architecte,
et Mathilde Chénin, artiste plasticienne et cofondatrice du projet bermuda
16h15 – Table ronde - Atelier
Le réemploi à l'épreuve du réel : perspectives sur 2 cas concrets
Rencontre et confrontation bienveillante entre des acteurs du réemploi et des parties prenantes aux projets actuels de la Codha à Versoix et à Chêne-Bougeries Village.
Simone est remplie de motivations, Renaud pense que ce n’est pas facile à l’échelle des projets Codha, mais que beaucoup de choses sont possibles et changent - un petit peu - le monde.
Les porteur.euse.s de projets sont confrontés à des difficultés sur 4 axes identifiés : architectes mandataires volontaires pour porter ces enjeux, travailleurs bien formés pour la dépose et le reconditionnement de la matière non-neuve, entreposage en parallèle du déroulement du chantier, les habitudes légales et réglementaires mais aussi financières ou liées au monde de la construction. Peut-on les aider ?
Nous regarderons ensemble une série de lots de matériaux de réemploi pour évaluer la pertinence de les prescrire dans l’un ou l’autre des projets. Cherchons à définir quelques ambitions réalistes, dès aujourd’hui, à Genève.
Modération : Renaud Haerlingen, architecte, membre et cofondateur de ROTOR,
Irene Gil, interviendra comme restitutrice de cet échange : urbaniste et artiste interdisciplinaire explorant la progression de l'environnement urbain,
et plusieurs intervenant.e.s du réemploi dans le monde du bâtiment.
Dimanche 29 septembre
14h – Table ronde
Comment financer les utopies et les économies alternatives ?
La Codha n'aurait sans doute pas pu voir le jour il y a 30 ans sans la confiance de la Banque Alternative Suisse. Toutes deux sont membres d'APRÈS, le réseau de l'économie sociale et solidaire: elles partagent l'ambition de mettre leur activité économique au service de la transition écologique et sociale, en la finançant et en faisant "plus qu'habiter".
De l'immeuble au quartier, s'est développée une vision claire et articulée pour bien vivre à l'intérieur des limites planétaires.
Quelles utopies ont été financées depuis 30 ans ? Et sur lesquelles faut-il investir aujourd'hui pour les 30 prochaines années ?
Modération: Antonin Calderon, économiste et responsable du Pôle Développement et Promotion de l'Economie Sociale et Solidaire pour APRÈS
avec
Dominique Roten, collaborateur Marketing et communication de la Banque Alternative Suisse (BAS),
Sandrine Meyer-Chanson, fondatrice et directrice de la fiduciaire Comptabilis, experte en finance et systèmes de contrôle interne et membre du comité d’APRÈS,
& la Codha.
16h – Conférence
Habiter le vivant - co-habiter avec la faune dans le bâti
Comment construire en respectant la biodiversité et la nature qui nous entoure ? Comment inviter martinets, moineaux, rouge-queues et pipistrelles à vivre en harmonie avec les humains ?
Avec la sédentarisation de l’être humain, les espèces animales sauvages qui nichaient autrefois dans des cavités offertes par l’environnement naturel, sur des parois rocheuses par exemple, ont investi les innombrables et insoupçonnées fissures, brèches, craquelures, anfractuosités, … qu’offrent les bâtiments et les infrastructures construites par les êtres humains, faisant de nos villes des environnements de prédilection pour certaines espèces, telles que les chauves-souris, certains oiseaux ou encore des insectes.
Merci à nos amies belges qui viennent partager avec nous leur magnifique travail et leurs expertises, ainsi qu’aux acteur.trice.s locaux nous rejoignant pour continuer ce travail autour de la cohabitation avec la faune dans le bâti à Genève.
avec
Elisa Ruwet, chargée de projet au service Développement durable et Cellule Bien-être animal, MaisonEcoHuis, de Saint-Gilles, Bruxelles (BE). Elle a géré le projet du cahier Habitat Vivant et en charge d'un groupe de travail sur cette thématique particulière,
Sarah Claeys, présidente et fondatrice de l'asbl Moineaux et Biodiversité de Saint-Gilles, Bruxelles (BE), qui a pour objectif la protection du moineau et de l’ensemble de la biodiversité, particulièrement en ville: la question du bâti est donc un thème central,
Laurent Valloton, du Museum d’histoire naturelle de Genève, spécialiste en ornithologie
